La nouvelle édition du baromètre ARTI Santé BTP, publiée par la CAPEB, la CNATP, et le pôle d’innovation IRIS-ST, portant sur l’année 2015, met en garde sur la fragilité de l’état de santé psychique et psychologique des artisans du BTP. Qu’il s’agisse de surcharge de travail, de stress chronique, d’incertitude sur l’avenir ou encore de solitude dans la prise de responsabilité, le « surinvestissement » est tel que le chef d’entreprise artisanal du BTP se retrouve parfois dans un état d’épuisement physique et mental. Le manque de suivi médical ou encore le sentiment d’isolement n’arrangent rien. 7 % déclarent avoir fait un burn out, tandis que 28 % pensent en avoir fait un.

Les artisans se perçoivent globalement en bonne santé. Un masque de solidité que contredit une réalité de maux variés. Ils souffrent souvent de douleurs musculaires (79 %), tandis que près d’un sur deux accuse une fatigue importante et des troubles du sommeil (43 %). D’autres indicateurs, plus marginaux complètent ce tableau : les troubles émotionnels (24 %), les problèmes de vue (23 %) ou encore d’audition (16 %).