L’UFME regrette que seulement 7 % des 5 milliards d’euros pour la transition énergétique des logements soient accordés au remplacement des parois vitrées. Selon l’organisme, le remplacement des fenêtres joue un rôle essentiel dans la réduction de la consommation d’énergies primaires. Il est, dans l’habitat collectif, souvent l’une des seules options possibles en action privative pour sortir du statut de passoire énergétique. Il pourrait aussi constituer un moteur puissant pour embarquer les propriétaires dans les parcours de rénovation globale. La rénovation des fenêtres améliore instantanément la qualité de vie des ménages français : confort thermique et acoustique, luminosité, qualité de l’air intérieur. Elle participe également à l’atmosphère esthétique des pièces de vie.

 

L’UFME propose ainsi de réorienter dès à présent l’effort budgétaire consenti vers cet investissement durable en revalorisant le rôle et l’efficacité de la fenêtre pour lutter efficacement contre les passoires et les bouilloires thermiques, afin de réduire le reste à charge des ménages, en prenant en compte dans le dispositif d’aides le remplacement des fenêtres équipées de double vitrage de première génération fabriquées avant 2000, en supprimant le critère de multigestes et en soutenant le développement du phasage des travaux et en maintenant la TVA à 5,5 % pour la pose de fenêtres performantes.

 

En 2024, l’UFME, avec ses partenaires du Pôle Fenêtre FFB, prévoit le lancement d’une étude technique de l’impact du changement des fenêtres dans l’amélioration des performances thermiques des bâtiments.