L’Association QUALITEL a publié, en partenariat avec Ipsos, la deuxième édition de son baromètre annuel consacré à la Qualité de vie à la maison. Selon cette étude, le logement connecté est encore minoritaire : 3 habitats sur 10 possèdent au moins un équipement connecté. Sa part ne cesse de progresser dans le parc global : 54 % des logements récents (moins de 5 ans) comptent au moins un service connecté, et 30 % en comptent même deux ou plus. L’alerte anti-intrusion est le service connecté le plus « populaire » : il équipe 21 % des logements. Suivent la vidéosurveillance (15 % des foyers équipés), le pilotage du chauffage (12 %), le pilotage des équipements à distance (11 %) et l’alerte en cas d’inactivité suspecte d’une personne âgée / handicapée (8 %). Pourtant, moins de la moitié des Français se déclarent prêts à investir dans des services connectés, même pour ceux jugés les plus utiles. 75 % des répondants considèrent que « des prix trop élevés les dissuaderaient d’équiper leur logement en objets connectés ». Pour fonctionner, les services connectés ont besoin d’être… connectés. Or, plus de la moitié des Français ont peur que les ondes wifi / électromagnétiques nuisent à leur santé ou à celle de leurs proches. Une crainte d’autant plus forte que la famille est nombreuse. Les personnes vivant seules sont 45 % à craindre les ondes, contre 51 % pour les foyers de deux personnes, et 61 % pour ceux de quatre personnes ou plus. Les Français craignent aussi que leurs équipements ne se transforment en « mouchards ». Trois quarts des personnes interrogées disent avoir peur que « des entreprises récupèrent (leurs) informations personnelles pour un usage commercial ».