A la suite de l’effondrement d’un balcon à Angers en 2016 ayant entrainé la mort tragique de quatre personnes, le ministère de la Cohésion des territoires, en collaboration avec la Direction de l’Habitat de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), ont missionné l’Agence Qualité Construction (AQC) sur une étude traitant de la sinistralité des balcons. Encore peu connue et arrivant pourtant plusieurs par an en France, c’est une première étape franchie dans la connaissance de ce type d’événements : l’étude a été publiée il y a quelques jours. Elle a pour objectif de faire un état des lieux des désordres observés sur les balcons, de la fissuration à l’effondrement, puis de catégoriser les pathologies rencontrées et d’en faire une analyse, afin de permettre à la filière d’en tirer des conclusions et de prendre des dispositions. Fondée sur un échantillon de 348 rapports d’expertise, elle établit une classification des pathologies par nature de matériau. Elle propose des perspectives d’amélioration globale des bonnes pratiques.